Première étape : Chiner. La première étape consiste à visiter des brocantes et des vendeurs particuliers afin d'acquérir des fibres anciennes telles que le lin, le chanvre, le métis, disponibles sous diverses formes (nappes, draps, sacs, etc.). |
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Deuxième étape : Le décatissage. De retour à l'atelier, les fibres subissent un décatissage, ce qui signifie qu'elles sont exposées à une haute température pendant un certain temps pour les purifier et éliminer toute trace de saleté, de détergent et d'amidon. |
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Troisième étape : Mordancer. Les fibres sont alors mordancées, une étape essentielle pour créer un lien durable entre la fibre et la teinture végétale, la rendant ainsi résistante aux lavages et à la lumière du jour. Dans mon atelier, je privilégie les plantes tanniques. Grâce à mon expérience, j'ai développé une recette unique. Les bains de mordançage sont réalisés sans utiliser d'alun. |
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Quatrième étape : Préparation des bains de teinture. Les plantes récoltées dans le jardin ou acquises auprès de producteurs français, si elles ne sont pas cultivées en Normandie, sont hachées en petits morceaux puis immergées dans des bocaux remplis d'eau de pluie pour une macération de plusieurs jours. Par la suite, chaque mélange est chauffé pendant quelques minutes, puis filtré et prêt à l'emploi pour la teinture. |
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Cinquième étape : La teinture végétale. Nous entrons dans la phase la plus plaisante : la teinture. Les fibres, après avoir été mordancées, sont plongées dans des bains de teinture préalablement chauffés pour plusieurs minutes et y demeurent pendant plusieurs heures. Selon les teintes désirées, les fibres sont immergées dans différents bains colorés ou nuancées à l'aide d'adjuvants tels que du jus de fer fait maison ou du jus de citron.
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